H-5 avant les vacances.
Eh oui. Après ces centaines d'heures de cours (faut-il vraiment les compter ?), me voilà en vacances dans moins de cinq heures. Après de multiples mauvaises notes, prises de tête, larmes parfois... je ne pensais pas que changer d'environnement scolaire me ferait changer à ce point. Non. Tellement habituée à travailler entourée de gens qui n'y voient aucun intérêt. Je n'ai toujours pas de but précis, d'ambition précise, peut-être celle de passer en deuxième année, mais au moins j'avance. C'est mieux, me direz-vous, que reculer. Je ne pensais pas survivre en prépa. au-delà de la Toussaint. Et maintenant, je veux survivre jusqu'en mai-juin. Pour voir. Voir où j'en suis, où je suis capable d'aller, jusqu'où je peux espérer aller. Tant pis pour la deuxième année s'il n'y en a pas. Tant pis pour moi. Mais vu tout ce que j'ai gagné en deux moins de cours à peine, et tout ce qui m'attend, faut-il vraiment dire "tant pis" ?
Cet après-midi, direction Paris, pour une petite séance cinéma Mémoires de nos pères en chaleureuse compagnie. Lui me manque, avec tout cela. Toutes ces soirées passées à la trappe pour cause : Devoirs. Mais c'est le prix à payer, je crois.