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"Jadis, si je me souviens bien...
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29 octobre 2006

De retour d'Irlande.

Trois petits jours avec ma grande soeur. En Irlande. Pays tout vert, pays tout nuage. Du moins, de ce que j'en ai vu. Peu de temps consacré à mes activités intellectuelles -toujours, encore, ces cours obnibulants- qui m'ont valu une bonne dose de remise en question, après ces quelques larmes versées, par peur de demain, et surtout de l'échec. Toujours le même refrain. J'ai osé pendant ces quelques semaines me focaliser sur mes bonnes ou mauvaises notes, pour en oublier pourquoi j'étais là. Ai-je le droit... Tout ce que je souhaitais : une culture générale solide, le plaisir d'apprendre, placer des mots sous sa plume sans difficulté... je l'ai relégué en second plan ! L'influence, sans doute. Voir tous ces gens se ronger les sangs pour un devoir, une note. Les voir se plaindre, alors qu'ils ont sans doute les meilleurs professeurs de leur vie, et que les meilleures opportunités s'offrent à eux. Faut-il que je devienne comme eux ? Je ne mentirais pas, disant que je reste seule par satisfaction personnelle, parce que de toute façon, ce sont des vauriens. Je reste seule car je ne sais pas me faire des amis, voilà tout. J'ai l'avantage de n'avoir personne pour me rendre paranoïaque.

Trois jours pour me replonger dans Le Testament français d'Andreï Makine. D'habitude, seuls les auteurs morts et enterrés depuis belle lurette, un peu gnan-gnan dans leur manière courtoise de dire les choses, me font frémir. Purée, j'avais oublié Makine. Un Russe qui pourrait apprendre la langue française, sa beauté et ses subtilités à un quadragénaire averti. Des intrigues, des curiosités... et une petite dose d'histoire. Et des mots tellement fluides, que je me suis mise à le lire à voix haute. Du reste de mes lectures, j'ai le choix, dans tout ce que mes cours m'impose. "C'est un choix de vie...". Sans doute à suivre, le Phèdre de Platon. Et sur la morale, Ethique à Nicomaque d'Aristote et un peu de Kant, par flemme et manque de temps, sans doute, d'oser me replonger dans du Nietzsche. J'aime mes vacances. Et sans ironie aucune. Avec tous mes cours, mes options d'élèves sadomasochistes qui prend neuf heures d'option en plus et mon travail -que l'on nomme plus communément "devoirs", mais qui supprime le côté réjouissant de la chose-, il me reste peu de temps, pour ne pas dire "pas de temps", pour lire. Et encore moins : lire pour le plaisir.

Que dire de l'Irlande ? Tel était le but de cette note : parler de l'Irlande. Je n'ai pas goûté à la bière irlandaise, ni ne suis rentrée dans un pub. Shame on me ? Le séjour était trop court. Premier jour sur le campus de la soeur, deuxième jour dans Cork, troisième jour sur la côte, pour caricaturer. Un ciel menaçant, mais complaisant : il n'en sortait de la pluie que lorsque nous mettions un pied dans un bâtiment. Un B&B petit, mais efficace ; seuls les voisins donnaient quelque envie de mettre des claques, rentrés ivres aux alentours de quatre heures du matin, et parler à tue-tête. Nous les entendions comme s'ils étaient dans la même pièce que nous... Petit compte-rendu vestimentaire : la mini-jupe, folie irlandaise. Ce n'est pas un problème en soi. C'est l'incompréhension face à ce froid presque hivernal des soirées irlandaises, qui amène à la question : Mais comment font-elles pour ne pas tomber malade ?!! Oh, et les filles se regroupent par coupe de cheveux. Ca, c'est impressionnant.

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Commentaires
I
Je vais effacer votre "essai" même si je suis bretonnienne dans l'âme -partisane d'André Breton, natürlisch^^, qui disait : "L'activité critique, qui m'a suggéré ici a posteriori certaines substitions ou addition de mots, me fait tenir maintenant ces corrections pour des fautes : elles n'aident le lecteur en rien, au contraire, et elles ne parviennent, de-ci de-là, qu'à porter gravement préjudice à l'authenticité."<br /> Votre "ère glaciale" m'interroge beaucoup et me ravit. Je l'avoue, je ne suis pas sûre d'avoir saisie le rôle de cette statue. Toujours aussi mystérieux :)
C
C'était un musée sur vingt niveaux.Il fallait au visiteur trois jours d'une durée encore inconnue pour tout découvrir.A force de pugnacité Solomon était parvenu tout en haut,au 20eme étage, ce qu'aucun visiteur,aucune visiteuse avant lui n'avait réussi à accomplir.Tous avaient simplement vieilli pendant l'ascension puis étaient morts d'épuisement le dernier jour.Et voila que Solomon lui était à quelques secondes de découvrir ce qui était exposé dans la salle du Nirvana.Il poussa la porte de toutes ses forces et...<br /> C'était une femme taillée dans un jade ancien. Son deshabillé de soie sculptait ses fortunes diverses.Au moment où Solomon s'y attendait le moins,la sculpture se mit à parler.<br /> "Bonjour Solomon. Tu as aujourd'hui 7ans. Au début de ton ascension tu marchais à peine à quatre pattes. Tu vas vivre ici avec moi jusqu'à ce que je sois redevenue complètement humaine et ensuite...<br /> - Je prendrai votre place pour qu'une statue de jade subsiste ici jusqu'à la prochaine ère glaciaire.
C
Après correction,la bonne version<br /> ...finalement Terrence pris le parti de s'asseoir sur le sofa.Après avoir résisté pendant une heure,il acceptait maintenant presque résigné que Lana l'aide à enlever son trench coat.Le bras droit endolori fut long à sortir mais dès que le gauche fut libéré une bosse imposante apparu sous le veston, dans le dos de Terrence.Lana retint à grand peine un cri d'étonnement."Ce n'est rien,la rassura Terrence,lorsque je séjourne parmi les humains je garde mes ailes repliées...c'est plus pratique.Les gens se disent simplement,le pauvre bougre,le malheureux,si jeune et déjà Quasimodo!"<br /> <br /> Si Votre Altesse veut bien effacer la livraison précédente.
C
Nietzsche,Aristote,Platon,Le francophone russe de service Matkine,tous réumis dans un Bed and Breakfast d'Irlande ?...Autour de Votre Altesse ?Et en plus avec votre soeur ? C'est un peu comme si la bibliothèque d'Alexandrie offrait un passage secret à tous ceux pour qui le livre est le premier internet de touis les temps !
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