Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"Jadis, si je me souviens bien...

"Jadis, si je me souviens bien...
Publicité
"Jadis, si je me souviens bien...
Archives
Derniers commentaires
23 mars 2007

Je vais aller en Enfer.

J'ai déménagé... pour une durée indéterminée. Il me semble que ça ne sera que provisoire. Mais enfin, on ne sait jamais. Donc me voilà : http://monalisavitch.skyblog.com ... Oui, Skyblog, vous avez bien lu. Marre de vouloir sembler mature alors qu'il n'en est rien et que je ne suis qu'une gamine qui se cherche. Mais je sais toujours écrire, je ne passe pas mon temps derrière l'appareil photo et je ne garnis pas mes posts de rose et de violet. On ne change pas quelqu'un en claquant des doigts. Sauf quand on s'appelle C. et qu'on est aimé par quelqu'un qui s'appelle M. Tout cela s'effacera. Et je ne serai à jamais qu'une gamine. Merci les gens. Ceux qui comprennent.

Publicité
Publicité
11 mars 2007

L'amour finit.

Les illusions, quand on se dit qu'après un an à se supporter mutuellement, rien ni personne ne viendra perturber cet amour. Vague illusion... Le sept mai, tout se finit. Il faut dire que pour toi ça l'était depuis longtemps. Tomber, et prendre le temps de relever. Ca met quelques jours, et un mail pour remettre tout au clair. Car quand on a tant d'estime pour quelqu'un qu'on ne supporte pas qu'il voit en nous nos défauts, on cherche tout le temps à se justifier. C'est ce que j'ai fait pendant un an. Un an à pleurer des absences, des non-réponses, et un an à vouloir avoir toujours "bonne figure", et à toujours être là quand il est là. En gros, perdre toute indépendance pour une illusion. Perdre tout bon sens aussi, car pleurer souvent, tout le temps, et même plus pour de bonnes raisons, ce n'est physiquement pas tenable. Et moralement non plus. Délivrance.

"Car un jour on sera libre". Je le revendique. Boris avait raison. Il aurait eu 87 ans hier, mais il est toujours dans le vrai, même dans sa tombe. Chercher la clé, à tâtillons, quand tout se résoud en silence, et qu'il n'y a pas de discussion. Ce en quoi nous sommes différents, et en quoi de toute façon, nous allions dans le mur. Mais on veut fermer les yeux, se dire que tout ira mieux, demain, et que quand on ira au cinéma, cela sera planant, comme chaque fois qu'on y met les pieds. Et on en oublie les moments difficiles. Je me voyais avec toi, chez toi, quand mes parents seraient en Irlande avec ma soeur. Tous les deux, sans penser aux autres, respectant notre doctrine "Pour vivre heureux, vivons cachés". Insouciants. Et des câlins. Et moi dans tes bras et c'est tout. On ne vivra pas ces instants d'insouciance. On aura vécu que ceux qui font mal, et mes paranoïas, et tes silences, et mes coups de blues, et tes mystères... Et ces cinémas. En un an.

Mais aujourd'hui on est libre. Je te dégoûte et je te hais, car la haine est une forme d'amour, celle qui dit "Merde" quand rien ne va plus. Je t'ai aimé sincèrement, et je crois que c'est toujours le cas. Mais pour la première fois de ma vie, j'ai envie de trouver une manière "crasse" - comme je dis - de faire une transition entre toi et ma vie de jeune fille libre. Vendredi, je me suis surprise à penser que tu étais peut-être en compagnie d'une fille, là, à faire ta transition à toi. Je veux faire la mienne.

Fin de cette catégorie.

3 mars 2007

Après le répit...

14 jours de vacances. C'est peu, trop peu. Aux prochaines vacances, je réviserai le concours blanc d'avril, alors je peux m'estimer heureuse maintenant. Pendant ce temps, maman-papa-soeur-frère seront en Irlande, sur les routes tondues fraichement d'un pays où l'écologie est une affaire de tous les jours, pas seulement en période de campagne électorale. 14 jours de vacances, et pas de ses nouvelles. J'ai perdu le goût d'attendre ses messages d'ailleurs, car ils sont absents. J'aimerais pouvoir lui balancer tout dans la figure à présent. J'aimerais pouvoir ne pas redouter qu'il ait des problèmes, pour me venger de me laisser ainsi dans le mystère le plus flou. Je suis persuadée qu'il avait les moyens de me mettre à l'écart de manière plus explicite que le silence, sans pour autant que j'entre trop dans sa vie, comme il a l'air de le redouter au plus haut point. J'ai peur de la fin entre nous, car quand il est là, tout est bien, il n'y a pas de nuage, il n'y a rien. A croire que j'aime les gens compliqués. Et quand je m'en rends compte, je me sens conne et détestable. POURQUOI UN TEL SILENCE ? POURQUOI ???

Tout me dépasse. J'aurai peut-être plus de patience un autre jour.

Edition : Changement du nom de la catégorie, d'Amoureuse frimeuse à Amoureuse silencieuse. Et une envie de pleurer.

11 février 2007

J'ai failli.

J'ai failli arrêter mon Hk. Preuve que je ne marche pas aux notes, mais au mental. Et quand je suis fatiguée, que je veux juste lire mes nouveaux livres posés dans mon étagère sans avoir été ouverts au préalable, que j'ai l'impression que tout s'effrite, que je deviens un chiffre, une note, plutôt qu'une élève, que je me mets à pleurer devant mes professeurs (chéris), ça me donne envie de jeter l'éponge. Loin. Et revenir plus tard. Mais il n'y a pas de plus tard. C'est maintenant ou jamais.
Et cette classe... qu'est-ce qu'ils m'énervent, tous. Ou presque. Je ressens de plus en plus le fossé culturel entre des gens venant de Lakanal, ou de Sainte-Marie, et des gens venant d'un lycée pourri de banlieue défraîchie, comme moi. J'en ai bavé au lycée. Tout le monde se fichait éperdument des cours. Là, tout le monde fait semblant.Oui, je viens d'un lycée qui a fait 55% de réussite au bac quand les lycées de France ont partout atteint des taux records. Je dois rougir, je dois le cacher, m'excuser ? Oui on voulait aussi que j'aille en prépa pour Stt, où j'aurais eu d'autant plus de chances de réussir. Mais le lycée D* a bien voulu de moi. Et au premier semestre, j'étais dans les 10 voire 15 premiers. Echec ? J'écrirais "LOL" si ce n'était pas déplacé.

Et pourtant... passer à côté de tant de choses. Ne pas pouvoir sortir, ni regarder la télé quand bon me semble. Pire : me refuser d'aller au musée, de lire un Dostoïevski de 500 pages, qui, évidemment, serait trop long à finir en plus d'une dissert', d'un contrôle, deux interros, un Dm d'anglais, etc.

Je finis l'année, je réfléchirais plus tard. En fait non : il faut que je tienne des résolutions dès les prochaines vacances (une semaine !). Sacrifier sa culture en vertu de la culture, n'est-ce pas paradoxal ?

Et puis... lettres ou histoire ? Tapez 1 ou 2 au 71200.

27 janvier 2007

J'ai des idées malsaines...


L
e Chat, Baudelaire (in Les Fleurs du Mal).

"Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.

Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique
,

Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,

Et des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun
."

J'ai eu de ses nouvelles, mais j'ai toujours envie de l'espionner.

Publicité
Publicité
20 janvier 2007

Celle à qui on disait "Aie confiance".

Déjà, ce copain. Lui, là. Qui ne répond pas. Beaucoup de choses ont avancé entre nous. Il paraît que raconter sa vie intime sur une sphère publique tel qu'Internet est indécent. Soit. Je tairais ces choses jusqu'à ce qu'il faille qu'elles sortent de moi. Ce n'est pas facile tous les jours de devoir cacher une relation, de ne pouvoir en parler à personne, de se retrouver face à soi-même quand il s'agit de faire un choix de grand ordre -ex. "avec lui, ou non ?". Disons qu'entre nous deux, je dois ressentir ce manque de me confier beaucoup plus que lui. Je l'ai bien compris. Je lui ai confié tant de choses aussi, à côté de ses silences... Il m'a dit "Dis-moi, je peux comprendre, je ne te jugerai pas". Je peux me faire berner par ce genre de phrases. Elles sont de celles qu'on peut attendre toute une vie.
Il y a donc cette intimité qui se crée peu à peu entre nous, parfois trop vite, parfois trop lentement, et surtout trop lentement, avec toutes mes pudeurs, mes doutes, mes craintes quand je le sais "expérimenté". Mais aussi ces blancs, ces moments où je n'ai pas de nouvelles et où je me crée des scénarios digne d'"Amour, gloire et beauté". Il faut dire, on vient de deux mondes si différents... ça justifie souvent l'injustifiable.

Puis, ces profs. Cette rangée de profs. Ce bulletin. Ces comptes-rendus d'oraux. "Sérieuse, mais..." -comprenez : silencieuse- Oral d'anglais aujourd'hui. Il m'a fait pleurer, le bougre. L'anglais, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Enfin aujourd'hui, comme hier, comme avant-hier, et sans doute comme demain, j'aurais pleuré pour tout et n'importe quoi. Surtout pour n'importe quoi d'ailleurs. Il y a des moments, comme ça... c'est hormonal y parait. Haha la bonne excuse. Non messieurs dames. C'est psychologique. Ce sont vos liaisons cérébrales qui font ça. En réalité, je rate tous mes oraux. Je ne serai pas avocate, tant pis. L'oral était ma bête noire, et je croyais que ça se dissiperait cette année vu la quantité d'oraux que nous avons, mais non, ça ressurgit, comme si c'était hier que j'avais treize ans, que j'étais en quatrième et qu'on me faisait comprendre de la boucler dès que je l'ouvrais car je n'étais qu'une "sale vantarde".

Ah, confiance ! Ah, humanity !

24 décembre 2006

Elle là, elle l'a. Ou De l'art d'être cool.

Hier, j'ai vu une ancienne amie, ex-copine de classe et considérée aujourd'hui simple connaissance. Erreur de parcours. Mettre mon réveil le premier jour des vacances, pour aller la chercher à la gare d'Austerlitz, et revenir au centre commercial à dix minutes à pieds de chez moi -chose maligne un 23 décembre-, si ça ne mérite pas le nom d'"erreur", je ne sais pas ce que ça mérite... En réalité, j'étais contente de la voir, ça m'a fait changer d'air et arrêter de penser à lui. Mais seconde erreur : ça ne serait pas une après-midi-sympathique-en-compagnie-d-une-amie-d-enfance. Mais plutôt une après-midi-gonflante-en-compagnie-d-une-poupée-Barbie-parlant-de-son-Ken. Je dois être vieux jeu, à ne pas comprendre que "ça fait cool" de parler de son petit ami de vingt-huit ans de plus que soi et de s'entendre dire "Je suis mûre et je fais plus vieille"/"Je ne suis pas un ange". Un autre monde. Vouloir toujours se justifier à l'autre qu'on est bien plus qu'il ne croit. Sinon, "c'est pas cool".

Elle m'a donc parlé de son Ken, que je nommerai... Ken. Qu'il ait trente-sept ans, soit, l'amour n'a pas d'âge. Mais quelle désinvolture vis-à-vis de lui. J'ai donc appris hier que "c'était trop cool" de dire de son copain : qu'il était con, qu'on ne l'aime pas, qu'il peut faire n'importe quoi pour vous, mais vous non, qu'il est, malgré tout, super mature et donc vous-même aussi... sans oublier de parler du fan club en furie de garçons qui vous courent après de jalousie.

Je suis de mauvaise foi, j'ai une tête d'enfant, parfois des réactions puériles, et un copain d'un an de plus que moi. Vraiment pas cool...

22 décembre 2006

Du recul.

Besoin de prendre plus de trois minutes à écrire ce post ce soir. Quinze, trente ou quarante-cinq, c'est selon. Et selon la plume, ou plutôt les doigts. Car ces professeurs avisés et ces élèves doués qui vous entourent -dans le cas présent, m''entourent- vous font prendre conscience de ces lacunes énormes que vous traînez depuis... des années. "L'école n'est plus ce qu'elle était", dirait mamie -quoique, d'habitude elle se taise pour dire des banalités pareilles. Chaque matin, ces dernières semaines, je me forçais à aller en cours, car "il le faut" et que "c'est un défi que je me suis fixé au moment où j'ai eu mon bac, et que si je ne le tiens pas, je perds toute crédibilité. Mais cette classe... : il y a ces gens sûrs d'eux et méprisants, qui ont toujours un sourcil plus haut que l'autre et un ton moqueur et désinvolte, comme si leur gloire scolaire était dans leurs gènes grâce à Mère-Nature ; d'autres, préoccupés par le fait de critiquer tout ce qui bouge, ou non, de la nouvelle Miss France aux chaussures du professeur de français ; d'autres encore, très portés sur leur note, à vous ressasser "Raaah mais je vais avoir 3", et qui finissent, bon gré mal gré, avec une meilleure note que vous, qui restez muet. Soit. S'ils m'agacent, ils ne sont pas les seuls. J'ai toujours eu un côté associal en moi, et malheureusement, il est toujours resté supra-développé. A côté de ça, mes parents. Ma soeur. Mon frère. Quoiqu'ils disent sur mes cours, ça m'agace. Entre mes parents dont l'humeur dépend de mes notes -ce qui met, soit dit en passant, un chouia de pression- et ma soeur qui dit que l'important est de comprendre sa note, alors qu'elle stresse pour les siennes -quelle mauvaise foi !-, mon coeur balance et les deux points de vue mettent autant en ébullition mes nerfs. Tout reprendra comme avant à la rentrée, et j'irai en cours à reculons, ou simplement pour suivre les cours -géniaux- d'histoire, de géographie, de lettres ou de latin, ou encore d'espagnol ou de philo qui me sont proposés. Je repenserai à mon orientation l'an prochain, tant pis. Et je vais m'efforcer d'oublier le concours blanc qui s'est fini à treize heures aujourd'hui même pendant les deux semaines à venir, ce qui est mieux pour ma santé mentale. Et repenser à mes objectifs en entrant en prépa. Et repenser aux jours qui ont suivi mon obtention du bac, mon karma du moment. Et savoir comment j'en suis arrivée là aujourd'hui.

...Et me libérer de sa dépendance. Oui, lui. Dont l'éloignement a été pour beaucoup, dans la descente de mes notes aux fins fonds des Enfers. Non, j'y vais fort, un peu. Et pourtant, sa présence a été pour beaucoup dans le fait que je n'aie pas quitté cette classe dans les premières semaines, comme deux autres personnes ont fait. J'y suis seule, et quand je rentre, je suis seule. Sans lui le soir, je suis encore plus seule. Mais je ne peux lui dire, ça lui avouerait tant de choses... mais je ne pourrais le cacher bien longtemps, il se rendra compte qu'en réalité je ne suis pas aussi libre et indépendante que je veux le laisser croire. C'est très étrange. Il me cache beaucoup de choses. Me cacher n'est pas le mot, certes, mais il a des secrets, tandis que moi, je crois que je pourrais tout lui dire. Pourquoi ce fossé ? Je me retiendrai, à l'avenir, je repenserai à ces moments seule, à ces nerfs qui montaient en moi. Bref, je repenserai à maintenant, et je regarderai devant, loin devant. En plus de cela, je suis incapable de ne pas être ni jalouse, ni persuadée que quelqu'une autre lui plaît. J'ai pourtant confiance, mais. Mais il y a un "mais". Un "mais" écrit en caractère gras. Ce "mais", est-ce ma -non-confiance en moi, ma peur de l'avenir, ma peur de l'éloignement, ma peur de la solitude, maintenant que j'ai vécu un an accompagnée de quelqu'un qui me comprenait, ou essayait de me comprendre, et ne me jugeait pas. C'est rare. Très rare. Il est rare, et je ne veux pas le perdre...

J'ai à commenter un texte pour la rentrée des classes. A l'oral. Je ne comprends pas les références... C'est un poème des Châtiments de Victor Hugo, Au fils du poète.

[...]

Je commencerai peut-être ici un jour à venir...
20 décembre 2006

Vacances exigées rapidement.

SUC30018J'avais la flemme d'écrire un post long, ce qui explique "l'image". L'image, c'est une photo de Prague datant d'avril 2005. Il neigeait, et peu de préoccupations se battait dans ma tête. Aucune, même, s'il faut être honnête.

Bref, JE VEUX DES VACANCES.

10 décembre 2006

Et il y a ce concours blanc qui approche...

Ces derniers jours, je me suis plus intéressée à mon couple qu'aux heures qui me seront fatidiques à partir de jeudi, et ce jusque vendredi prochain, soient ces heures de concours blanc, qu'en septembre, pensant partir bien vite vers la fac, n'existaient en moi que comme un rêve. "Rêve" est un bien grand mot, soit. Disons, une illusion, ou bien quelque chose qui n'a pas de matérialité propre. Et aujourd'hui, dimanche 10 décembre, c'est dans cinq jours ! Et non, non, je ne connais rien, ou peu de choses ! Je vais me reprendre dès alors. Et pourtant, je ne suis pas prête à recevoir ces copies en janvier, où l'on me reproche ma syntaxe en philosophie, mes hors-sujets d'histoire, mon manque de contenu de géographie, et mon manque de culture générale en français... Je crois qu'en prépa, le plus est d'être confronté à ses difficultés, beaucoup plus qu'au travail lui-même. C'est du moins comme ça que je le ressens. Et c'est pratiquement à l'inverse de ce qu'on m'avait dit, sous prétexte que j'étais censée "progresser très rapidement". Pas encore, en tous cas.

Avec C., on a parlé malgré tout. Il a des problèmes je crois. De santé et autre. Il ne veut pas que je m'en mêle, c'est compréhensible. Mais c'est dur aussi de le savoir si proche et si triste, dans son coin. Il ne veut personne ? Mais n'a-t-il véritablement besoin de personne ? C'est dur de ne savoir que faire.

Je vais travailler, enfin.
Et je reviendrais sûrement par ici un peu plus souvent. J'avais oublié cet endroit, presque !

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité